Journée passée dans les marais de Hyères (83) avec Aurélien Audevard et Lucas Benaiche.
J’y ai coché le Pouillot de Sibérie (Phylloscopus collybita tristis), le Chevalier stagnatile (Tringa stagnatilis) et le Courlis corlieu (Numenius phaeopus).
Maintenant les photos d’oiseaux peu farouches:
Chevalier guignette (Actitis hypoleucos):
Chevalier aboyeur (Tringa nebularia)
Chevalier gambette (Tringa totanus)
Gravelot à collier interrompu (Charadrius alexandrinus)
Bergeronnette d’Italie (M.f.cinereocapilla) (Motacilla flava cinereocapilla):
Coucou geai (Clamator glandarius):
Le coucou geai s’observe souvent en petites troupes. Il volette beaucoup et sautille à terre, la queue levée. Il peut rester de longues heures aux aguets adoptant une stature immobile, vigilant, épiant les moindres mouvements des pies du voisinage.
Dès que celles-ci commencent la construction de leurs nids, les coucous geais se préparent à les parasiter. Son mode de reproduction est identique à celui du Coucou gris. Dans les deux cas, on observe un phénomène de parasitisme des nids, car la femelle pond toujours dans le nid de parents adoptifs, auxquels incombe alors la tâche d’élever le jeune coucou.
Alors que le Coucou gris choisit les parents adoptifs en priorité chez les passereaux insectivores, le coucou geai préfère les corvidés. Il confie généralement ses œufs à un corbeau, une Pie bavarde, une corneille ou un geai, mais tout corvidé doit s’attendre à trouver dans son nid un ou plusieurs œufs de coucou geai.
Comme ils ont la même voix que leurs frères adoptifs, les jeunes du coucou geai vivent en harmonie avec eux. A la différence du Coucou gris, le jeune coucou geai ne jette pas ses frères adoptifs hors du nid, car les parents corvidés ramènent suffisamment de nourriture à l’intrus et à leurs propres petits, alors qu’un petit oiseau chanteur ne pourrait nourrir le Coucou gris en plus de ses oisillons.
Source: Oiseau.net