Mercredi 26 décembre 2018
Aujourd’hui, direction la Camargue pour la journée.
Nous avons commencé par le Clos de Gouine où depuis 4 ans un Busard pâle (Circus macrourus) hiverne !
Nous le voyons posé puis en vol et il est passé devant la voiture pour disparaître.
Mais un autre oiseau nous intéresse sur ce lieu: un Pipit farlousane (Anthus rubescens) de la sous-espèce japonicus découvert ce 22 décembre, il a été revu le 23, puis avec Noël aucune nouvelle, nous avons donc tenté notre chance.
Et de la chance il en faut, car la zone est très grande, il y a beaucoup d’oiseaux en mouvement notamment des Pipits farlouses (Anthus pratensis), des Pipits spioncelles (Anthus spinoletta), des Bergeronnettes grises (Motacilla alba),des Alouettes des champs (Alauda arvensis), des Pinsons des arbres (Fringilla coelebs), des Bruants des roseaux (Emberiza schoeniclus) et des Linottes mélodieuse (Carduelis cannabina) !
Mais nous ne sommes pas sûrs de l’avoir vu ce matin, les oiseaux étaient trop actifs et les critères mal vus.
Nous avons aussi observé un Busard Saint-Martin (Circus cyaneus) et de nombreuses Grues cendrées (Grus grus).
Nous sommes ensuite allés aux marais du Verdier, pour explorer la roselière.
Là, nous avons trouvé de nombreuses Rémiz pendulines (Remiz pendulinus) !
C’est dur à photographier dans la végétation, mais de temps en temps une sort un peu et clic, c’est dans la boîte ! En plus le contre jour avec un ciel légèrement voilé rend bien.
On a observé 30 espèces d’oiseaux au Verdier dont 2 Cigognes noires (Ciconia nigra).
Après avoir mangé, nous nous sommes dirigés vers le Mas d’Agon en faisant un détour par Méjanes. Aujourd’hui, peu d’oiseaux, les canards et les cygnes de Bewick sont absents…
Un Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) s’est laissé photographier.
Du coup, nous nous sommes de nouveau dirigés vers le Clos de Gouine en passant par Romieu et le Grenouillet. Mais là, pareil peu d’oiseaux ou très loin, sûrement parce qu’il n’y a pas de vent.
Un fois arrivés au Clos de Gouine nous nous remettons à la recherche du Pipit farlousane (Anthus rubescens japonicus) et là je tombe dessus !!!
Il est accompagné d’un Pipit farlouse (Anthus pratensis), parfait pour la comparaison.
On peut notamment noter la couleur plus terne et unie avec moins de bandes sur le dos.
Les pattes sont plus foncées que le farlouse, mais moins que le spioncelle.
Enfin, on peut voir un net sourcil et des lunettes autour des yeux.
Ce pipit est le 3ème français après sa découverte sur Ouessant en 2007, puis un autre individu en 2010 sur l’Île-de-Sein. Les deux premiers étaient de la sous-espèce américaine.
Pour faire le bilan de cette journée, nous avons vu 62 espèces d’oiseaux dont une superbe coche, entendu des sangliers ainsi qu’une rainette méridionale et combattu des moustiques hivernaux !