Aujourd’hui, nous nous sommes promenés au-dessus de Roquevaire (13) derrière le Garlaban. Nous avons observé de nombreuses espèces d’oiseaux des garrigues tels que la Fauvette passerinette (Sylvia cantillans), la Fauvette pitchou (Sylvia undata), la Fauvette mélanocéphale (Sylvia melanocephala) et la Pie-grièche méridionale (Lanius meridionalis).
Sur le chemin en direction du Mont du Marseillais, près de la falaise, un couple de Monticoles bleus (Monticola solitarius) semble être établi, mais c’est surtout le Monticole de roche (Monticola saxatilis) mâle qui a attiré mon attention.
Le Monticole de roche (Monticola saxatilis) est une espèce montagnarde. Ses habitats privilégiés sont : les zones rocheuses ensoleillées (éboulis, secteurs rocailleux, ruines) et les pelouses alpines parsemées de rochers. Son amplitude altitudinale s’étend surtout de l’étage subalpin à l’étage alpin. Il quitte nos montagnes françaises en août-septembre pour rejoindre ses quartiers d’hiver en Afrique Tropicale. Il se met souvent en évidence au sommet des rochers et des ruines.
Le régime alimentaire du monticole de roche comporte des insectes (lépidoptères, orthoptères, coléopères, diptères…) et des baies (sureau, sorbier, mûrier…). Il varie suivant les saisons.
Source: oiseaux.net
Le Bruant ortolan (Emberiza hortulana) vit dans une grande variété d’habitats, mais en général, fréquente les zones ouvertes, parsemées d’arbres, les prairies et les cultures céréalières.
C’est un grand migrateur (parcourt jusqu’à 7000 km pour un voyage !). Hiverne en Afrique Tropicale. Quitte la France d’août à septembre. L’hexagone est une voie de migration significative pour les populations du nord-ouest de l’Europe.
Il se nourrit de graines, d’insectes, de lombrics, d’araignées…
Le Bruant ortolan est une espèce en déclin (fort et constant) en France (liste orange) et vulnérable en Europe. Les changements de l’agriculture ainsi que la chasse excessive sont les causes de la forte régression du bruant ortolan dans une grande partie du Vieux Continent. Ces changements ont donné lieu à une réduction de la diversité d’habitats et à une augmentation des dérangements sur les lieux de nidification. L’absence de tout statut pour l’espèce a été pendant des décennies l’arrière plan d’une chasse abusive en France (dans les Landes) à des fins « culinaires ». Il a été classé espèce protégée par arrêté du 5 mars 1999 et figure à l’annexe I de la Directive Oiseaux.
Source: oiseaux.net
1 Comment to "mercredi 25 avril 2018"
Superbes photos qui donnent envie de défendre ces espèces exceptionnelles.
Bravo pour les commentaires très instructifs.
J’en rajoute un de Victor Hugo : « C’est une triste chose de songer que la nature parle, mais que le genre humain n’écoute pas »