Aujourd’hui, nous allons à notre deuxième location située à Oye-plage en longeant la côte. Il fait toujours aussi froid (pas de température positive encore aujourd’hui !)
Notre premier arrêt se situe au Touquet-Paris-Plage dans l’espoir de voir une Linotte à bec jaune (Carduelis flavirostris) signalée il y a un mois.
Après une heure et demie de recherche, prêts à abandonner, nous finissons soudain par la trouver en train de manger dans des herbes près de Linottes mélodieuses (Carduelis cannabina) et des Bruants des roseaux (Emberiza schoeniclus) !
En hiver, les linottes à bec jaune se rencontrent souvent en petits groupes inférieurs à 10 individus (près de 80% des cas), mais certaines bandes peuvent atteindre 50 à 60 membres. Il s’agit parfois de bandes mixtes formées avec d’autres granivores, surtout des linottes mélodieuses, à l’occasion des sizerins flammés et des bruants jaunes.
La linotte à bec jaune est un migrateur partiel. Si les oiseaux britanniques sont assez sédentaires, l’importante population scandinave (100-150.000 couples) hiverne du sud de la Suède à l’Europe Centrale et à la Manche. Les côtes de la Belgique et du nord de la France constituent donc la limite occidentale d’aire hivernale et sont atteintes au mieux par quelques milliers d’oiseaux.
La linotte à bec jaune se nourrit exclusivement de graines. Elle apprécie particulièrement les pissenlits, l’oseille, le paturin et les graines de chardon. Ce régime exclusif qu’aucun autre élément ne vient compléter ni diversifier est à l’origine de ses graves difficultés et son déclin parfois massif en Angleterre et en Scandinavie où elle niche habituellement. Elle picore au sol ou dans l’herbe, et dans les végétaux échoués sur les plages.
Ensuite, nous sommes allés à Boulogne-sur-mer pour essayer de voir un Goéland bourgmestre (Larus hyperboreus), échec, nous n’en avons pas vu malheureusement, mais nous avons de nombreux laridés peu fréquents dans le sud comme les Goélands marins (Larus marinus) et les Goélands argentés (Larus argentatus).
Nous avons déjeuné à Boulogne: moules-frites évidement !
Après avoir mangé, nous nous sommes arrêtés dans 3 autres lieux où un Goéland bourgmestre (Larus hyperboreus) se balade, mais toujours pas vu…surtout qu’il a été vu aujourd’hui dans des très bonnes conditions pas d’autres personnes grrr…
Enfin bref, faire la côte sans s’arrêter au Cap Gris-Nez c’est péché, nous y sommes donc allés malgré le vent et le froid, mais rien de spécial à l’horizon à part des goélands,des fous et l’Angleterre !
LE CAP GRIS NEZ
C’est le point le plus proche de l’Angleterre dont il semble toucher la côte par temps clair. C’est aussi le boulevard maritime le plus fréquenté de la planète par les bateaux…mais aussi par les oiseaux.
Le Site des Deux-Caps (Blanc Nez et Gris Nez) offre des paysages aux couleurs extraordinaires, une lumière changeante et de beaux contrastes. Ce site est devenu Grand Site de France en 2011 et rejoint le groupe des destinations uniques, préservées et plaisantes à vivre.
Ce mois de février 2018 nous avons fait une brève sortie de la voiture, les températures étaient négatives et le vent très violent. A.N
Enfin, nous voulions passer à Lille pour voir des Goélands pontiques (Larus cachinnans), mais la fatigue et le soir approchant à grand pas nous n’y sommes finalement pas allés.
Encore une chouette journée (mais froide) dans le Nord et une magnifique coche !