Journée magnifique et venteuse dans la réserve naturelle des coussouls de Crau.
La plaine de la Crau. Présentation de ce lieu d’exception par Annie Roguet
Proche de la Camargue, la Crau est une pelouse pastorale aride formant une végétation unique:
« Le Coussoul. »
La Crau, c’est le delta asséché de la Durance et le seul milieu steppique d’Europe Occidentale, il est protégé par l’UE. 120 000 moutons, Mérinos d’Arles, entretiennent cette vaste plaine aride parsemée de galets charriés par la Durance pendant plusieurs millions d’années.
Patrimoine naturel unique, flore et faune exceptionnelles!
Une fois arrivés en Crau, nous sommes allés à La Brune d’Arles pour observer et photographier les Faucons crécerellettes (Falco naumanni) qui s’accouplaient et visitaient les nichoirs.
Sur le chemin pour aller à Terme blanc, nous avons entendu des Oedicnèmes criards (Burhinus oedicnemus) mais impossible de les voir et là, deux Gangas catas (Pterocles alchata) montrent le bout de leur bec, elles s’envolent pour rejoindre un groupe de 5 gangas.
Une fois arrivés à Terme blanc, nous avons vu les Alouettes calandres (Melanocorypha calandra) chantant à tue tête avec les Alouettes des champs (Alauda arvensis). Dommage que l’individu le plus coopératif (pas en vol !) était dans les herbes et n’est pas resté longtemps.
Nous avons mangé « à côté » des Faucons crécerellettes et nous avons pris de nouvelles photos. Derrière la voiture, une Huppe fasciée (Upupa epops) chante son « houp houp houp » typique.
Dans l’après midi, nous nous sommes « perdus », on voulait rejoindre les fermes du Sud Ouest mais on s’est retrouvé dans un champ (près de Couliès, la ferme la plus proche) où un magnifique Bruant proyer (Emberiza calandra) très peu farouche chante pendant que 2 Tariers des prés (Saxicola rubetra) chassent des insectes devant la voiture. Comme quoi, on peut trouver des surprises partout. Sur la route pour sortir du dédale, nous avons atterri près d’un champ…de panneaux solaires ! J’ai pu enfin montrer des Oedicnèmes criards (Burhinus oedicnemus) à mes grand-parents et un Héron pourpré (Ardea purpurea) se trouvait dans le cours d’eau ainsi qu’un Cochevis huppé (Galerida cristata) toujours impossible à photographier.