Balade à Riboux (83), au St-Pilon pour photographier les Accenteurs alpins (Prunella collaris).
Une fois arrivé en crête, nous les trouvons à côté de la chapelle. En effet, les promeneurs qui montent, pique-niquent ici et laissent des miettes !
Les Accenteurs alpins sont donc très peu farouches !
L’Accenteur alpin est typiquement un oiseau de haute montagne. Il niche au delà de la limite supérieure de la forêt, dans les endroits où affleure le substrat rocheux dans un contexte de pelouse alpine (pentes et ressauts rocheux, ravins, éboulis,…) le plus souvent entre 1 800 et 4 000 mètres d’altitude. En hiver, il est contraint de descendre vers des altitudes moindres, recherchant les secteurs herbeux avec végétation éparse et cailloux, les secteurs ventés où la neige ne tient pas, et même les implantations humaines comme les stations de sports d’hiver. Il peut effectuer des déplacements importants, par exemple vers des massifs périphériques plus bas en altitude. Il peut même s’aventurer vers des secteurs de plaine présentant un habitat qui lui convient, comme d’anciennes carrières et se comporter alors comme un migrateur partiel.
Cet oiseau n’est pas du tout farouche, et il est facile de l’approcher même à quelques pas. Ce trait de caractère se manifeste chez les oiseaux vivant dans les régions reculées où l’homme est peu présent. Il se nourrit au sol où il procède d’un pas lent ou par petits sauts en scrutant la surface. Très territorial en saison de reproduction, il forme à la mauvaise saison de petits groupes qui vagabondent à la recherche de nourriture.
Le régime est mixte, largement insectivore à la belle saison. C’est d’ailleurs surtout d’insectes tendres, comme les diptères, que sont nourris les jeunes. Aux insectes s’ajoutent toutes sortes d’invertébrés, vers de terre, araignées, petits mollusques, etc. Il devient granivore dès la fin de l’été lorsque se raréfient les proies animales. En hiver, il sait profiter des ressources humaines autour des chalets et dans les stations de montagne.
Source: Oiseaux.net